Les signes distinctifs que l’on a donnés de la véritable « essence des choses » sont les signes caractéristiques du non-être,du néant ; de cette contradiction, on a édifié le « monde vérité » en vrai monde : et c’est en effet le monde des apparences, en tant qu’illusion d’optique morale.
Le « monde vérité », nous l’avons aboli : quel monde nous est resté ? Le monde des apparences peut être ?… Mais non !
Avec le monde vérité nous avons aussi aboli le monde des apparences !

( F. Nietzsche – Le Crépuscule des Idoles )